Circuler sur les routes françaises impose de se conformer à un certain nombre de règles, dont certaines consignes de sécurité très importantes. La disponibilité d’un gilet de haute visibilité figure, ainsi, parmi les exigences imposées par le législateur aux conducteurs d’une voiture particulière. Pleins feux sur le gilet jaune, le contexte de son utilisation et ce que l’on risque à ne pas s’en équiper.
Pourquoi ce gilet est jaune ?
Trois. C’est le nombre d’équipements de sécurité que la loi exige d’embarquer dans son véhicule particulier, en vue d’un trajet court ou long. En plus de l’éthylotest et du triangle de pré-signalisation, l’on retrouve ce fameux gilet jaune. La culture populaire l’a naturellement intégré sous cette appellation, en référence à sa couleur, mais l’équipement répond à la désignation officielle de gilet de sécurité fluorescent. L’on y fait également référence comme à un gilet de haute visibilité, car c’est précisément dans cette optique qu’on lui a « infligé » cette teinte, particulièrement apte à intégrer les bandes rétro-réfléchissantes – autre caractéristique de l’équipement.
Les campagnes de sensibilisation à son utilisation ont, d’ailleurs, voulu mettre l’accent sur l’aspect sécuritaire de cette haute visibilité, alors que la couleur de l’objet pouvait éventuellement rebuter. En 2008, Karl Lagerfeld, figure marquante de la haute couture, a même prêté son visage pour faire passer la pilule. Dans la pratique, un marquage Communauté européenne CE est censé être retrouvé sur la chasuble embarquée dans chaque voiture. L’équipement doit porter au moins 2 et jusqu’à 4 bandes rétro-réfléchissantes.
Une obligation pour tous les conducteurs de voiture particulière
C’est donc en 2008 que le gilet jaune – en tant qu’équipement de sécurité en voiture – a été imposé par la législation, suite aux préoccupations générées par le bilan de l’accidentologie de l’année précédente. Depuis, la non-conformité à cette règle expose le contrevenant à une amende. Le montant forfaitaire de 135 euros est généralement appliqué, mais le montant peut aller jusqu’à 750 euros, si l’équipement n’est pas enfilé alors que le conducteur quitte sa voiture immobilisée. Devant être entreposé à portée de main – généralement sous le siège ou dans la boîte à gants – cet équipement est à enfiler avant que le conducteur sorte de sa voiture, en situation d’arrêt d’urgence. Le but étant qu’il puisse facilement se faire repérer par les autres usagers de l’axe concerné. Ailleurs, il faut rappeler que le gilet jaune est une protection individuelle. Si la loi exige que le conducteur en dispose, rien ne l’empêche d’en prévoir plus pour ses éventuels passagers. Soulignons, par ailleurs, que l’utilisation de cet équipement ne fait l’objet d’exclusion ni sur la condition de visibilité ni sur l’heure de survenue de l’immobilisation – de jour ou de nuit.
Des conseils pour la route
Vous l’aurez compris, le gilet jaune est un équipement de protection individuelle à utiliser chaque fois que votre voiture est immobilisée sur la route. Pour vous signaler lors d’une panne ou d’un accident, le bon réflexe est de l’enfiler dès l’arrêt de votre voiture. Une fois vos feux de détresse mis en marche, vous pourrez sortir pour placer le triangle de pré-signalisation. En notant que si l’installation de ce dernier devait mettre votre vie en danger, elle devient optionnelle.